Les TENESIENS victimes d'Attentats

AÏT Saïd | Ouvrier à la DRS - la 1ère victime du terrorisme à Ténès - Assassiné le 15 Novembre 1954 |
ALLEMAND Paul | Assassiné dans son bureau à la SAP |
ATTARD Robert | Directeur du Crédit Agricole d'Orléansville - Fanatique de pêche sous-marine tué par des tireurs embusqués sur la falaise au-dessus de lui le 17/8/1959 alors qu'il péchait près du phare de Ténès - Son fils a été blessé |
BANIERE Robert | 13 ans - Assassiné route de Cavaignac avec Henri et Jean BEAUSSIER le 24 Août 1957 |
BANON Paul | Assassiné le 30 septembre 1959 sur la route entre Alger et Berrouaghia |
BANON Jean-Paul | Assassiné à la ferme TROFIMOFF au GUELTA le 30/3/1961 |
BANON André |
28 ans, fils de BANON Paul et VIDAL Carmen (Ferme TROFIMOFF) - Il est parti le 8 mai 1962 d'Alger
à bord d'un camion immatriculé 704 G 94 accompagné d'un ouvrier Saïdi Abdelkader, dit Daka
en direction du Guelta. Sa famille ne l'a plus jamais revu
Trois autres personnes : le garde-champêtre Mohamed HASFAOUI , un ouvrier agricole
(peut-être SAIDANI Mohamed , déjà torturé en 1957, lors de l'incendie de la ferme
car il avait voulu libérer le bétail enfermé dans l'écurie) et un ancien harki
désarmé par les militaires français et qui avait trouvé refuge dans cette ferme
(peut-être KAILOUS Mohamed dit Pépiou), ont été enlevés par le FLN ... |
BAUZOU Fernand | Ingénieur à la DRS - Assassiné en 1957 dans sa jeep d'une rafale de mitraillette en se rendant à La Vierge - Son adjoint, Mr PERNOT, qui conduisait est sorti indemme |
BEAUSSIER Henri | Assassiné le 23.8.1957 au cours d'une partie de chasse |
BEAUSSIER Jean | Fils d'Henri, assassiné le 23.8.1957 avec son père Henri |
BEVANCON | Assassiné le 25/10/1956 route d'Orléansville |
BOISSON Jean | Agriculteur, assassiné |
CARTEAUX Thiburce | blessé 2 fois à la guerre 14/18 - Atteint de 11 balles lors d'un premier attentat à Chassériau - Assassiné en 1961 |
COCO | Le GUELTA - La Mort de COCO - L'embuscade a eu lieu en fin d'apres midi entre la ferme MILLICHER et Bordj-Baach.
La propriété de COCO était sur la route de Paul Robert. COCO accompagné de VITTI, RODRIGUEZ et HAFSAOUI, enlevé ultérieurment,
circulaient en 4 cv. Cela s'est passé a 4 ou 5 kms de notre maison. Je ne sais pour quelles raisons mes frères
Jean-Paul et André avaient décidé d'aller poser une mine éclairante dans le jardin situé a 1 Km de la maison
le long de l'oued. Jean-Paul installait la mine et je le regardais faire. André était 40 m plus loin et arrosait
à l'aide d'un moteur installé là à demeure. Soudain un cou de feu retentit. Nous rejoigons André soutenant HAFSAOUI.
Ce dernier avait réussi à s'échapper ... Nous rentrons à la maison. Je suis resté sur place et mes frères
ont emmené HAFSAOUI à la Gendarmerie. A leur retour ils prennent leur fusils et vont terminer l'installation
de de la mine. Nous dinons tous les 3. ATMAN, un ouvrier qui dormait avec nous dans le blocaus, dit :
"ils" arrivent, la mine vient de sauter. Nous montons dans blocaus par l'échelle mobile. On me met
dans un coin de la ferme ! Mes frères appellent dans la nuit et reçoivent un écho. Il s'agit de VITTI
qui s'étant lui aussi échappé arrive par l'oued et a fait péter la mine. Jean-Paul et ANDRE descendent
du blocaus pour le récupérer et jette la grenade dégoupillée qu'il tenait à la main.
Puis tout le monde va se coucher. Ce n'est que le lendemain que les corps de Robert COCO et RODRIGUEZ seront retrouvés Récit de Philippe BANON |
COUTURIER Paul | 14 ans - Enlevé en juin 1962, jamais retrouvé |
COUTURIER Henri | 18 ans - Enlevé en juin 1962, jamais retrouvé |
ESPI Manuel | Assassiné à Francis-Garnier le 4 Mars 1962 |
GARCIA Pépé et Mme | Agriculteurs ... assassinés dans leur ferme le 3/11/1956 |
GARCIA | Ouvrier dans l'entreprise Pitolette - Il venait d'ORAN - Assassiné |
HAFSAOUI Mohamed | Enlevé par le FLN au GUELTA le 8 Août 1962 - Jamais retrouvé |
HEIDELBERGER Marc et Ginette | Orléansvillois - Assassinés dans les gorges de TENES en Août 1962 - Enterrés à TENES |
JAMES | Garde Forrestier - Assassiné le 6/12/1956 vers 14h sur la route de Francis-Garnier à 2kms de TENES |
KAILOUS Mohamed | "Pépiou" - Enlevé par le FLN au GUELTA le 8 Août 1962 |
LEFEVRE Paul | Cousin à Robert DESSOLIER, assassiné sur son tracteur le 8 mars 1957 Le FLN avait demandé à un ouvrier de la ferme de tuer Robert DESSOLIERS Le tueur désigné, étant un copain de jeu de Robert, aurait décidé au dernier moment de tuer LEFEVRE à sa place |
LEMIERE Pierre | Chef de district Eaux et Forêts - Assassiné par un de ses employés le 5/6/1959 |
LOPEZ Florent | Gardien du cimetière - Assassiné dans sa maison au cimetière le 25/2/1957 |
MARTINEZ | Directeur de la Platrière de CHASSERIAU - Jeté dans le four par ses ouvriers |
MERAOUI | Employé communal - Assassiné |
MERAOUI | Sergent Harki - Assassiné sur la route de la Cité d'Urgence par DJEBOUR Djila |
MOU | Gérant de la ferme FAIVRE à EL MARSA - Assassiné probablement en 1962 |
MUNIER Gaby | Lâchement assassiné le 22.7.1957 à la plage du Thalassa |
MUNIER Mme | Mère de MUNIER Charles - Lâchement assassinée |
ORFILA Michel | Assassiné à MONTENOTTE le 30 Mai 1957 |
PAYSSERAND Robert | Enlevé le 23 Août 1957 au cours de la partie de chasse avec BEAUSSIER a tenté de s'enfuir quand la bande rebelle qui l'avait enlevé a été accrochée Tué dans le dos par un fellagha qui a son tour a été abattu pas ses compagnons Enterré sur place avec les 2 mains qui dépassaient de terre afin qu'on retrouve son corps dans la région du Guelta au dessus de la ferme BANON |
RAZI François | Employé par GASSIER chez qui il résidait avec sa famille dans une partie de la maison située route de Cherchell Son assassinat était une vengeance parce qu'il avait déjoué auparavant un attentat contre GASSIER Bien que blessé il lui avait sauvé la vie en tirant sur les fellaghas Ce crime s'est produit sur la route de Kalloul qu'il empruntait pour aller travailler sur la propriété GASSIER |
RODRIGUEZ Louis | Assassiné le 16.1.1957 à la cave |
SAADA Aït | Travaillait à la restauration des Sols, assassiné le 17/11/1956 |
SAUTIER Etienne | Ingénieur agricole - Assassiné avec sa femme à la ferme DESSOLIER le 8 Mars 1957 |
SAIDANI Mohamed | "Touati" - Enlevé par le FLN au GUELTA le 8 Août 1962 |
SEROR Claude | assassiné le 10.12.1956 vers 18h, hémophile, mourut dans les bras de Moïse STREET |
SILVE Octave | Sauvagement assassiné dans sa ferme de Pointe-Rouge en mars 1957 |
SILVE Edmond | Sauvagement assassiné dans sa ferme en mars 1957 |
SILVE Mathilde | 76 ans - Sauvagement assassinée dans sa ferme en mars 1957 |
TCHI-TCHI | Juillet 1962, emmené dans les gorges de Montenotte, arrosé d'essence et brulé vif |
THELA Ali | 23/08/57 : Victime d'un attentat à 14 heures devant son domicile Avenue Maréchal Foch |
TORDO Gérard | Lieutenant - Epoux d'Annie JONET - Footballeur à l'GST Mort au combat le 19/5/1960 dans le djebel Bissa à la t^te de KIMONO 36 |
TORREGROSA Auguste | Assassiné le 26.6.1959 vers 11h dans son jardin route de Mostaganem Il avait déjà fait l'objet de plusieurs attentats auparavant dont un en livrant le pain à la Cité d'Urgence. Il avait été blessé au bras et une fillette avait été tuée par une balle perdue et son fils Jacques avait poursuivi en vain son agresseur |
TREZIERE Mme | Enlevée et Assassinée après le 19 mars 1962 |
TROFIMOFF Georges | Assassiné le 13 Mai 1960 pendant les moissons au GUELTA |
VICIDOMINI André | Assassiné le 9.1.1959 en se rendant à son travail au Phare de Ténès |
WOLF Henri | Enlevé fin juillet 1962 puis assassiné début Août 1962 |
X | Agent de police musulman tué en contrôlant un suspect, terroriste abattu |
X | Agent de police musulman tué en contrôlant un suspect, terroriste abattu |
FERRER Diégo | blessé le 17/4/1957 par un terroriste près du cimetière |
THELLA Ali | 23 Août 1957 à 14 h : Victime d'un attentat devant son domicile avenue de Mal FOCH |
THELLA Robert | échappa à son tueur en tournant autour du tronc d'un eucalyptus route d'Alger |
BAUZOU Raoul et Mme | Légèrement blessés le 25 Novembre 1956 par ALIMERINA et BENSALI Hassan
qui devaient exécuter un attentat pour rejoindre le maquis.
Après l'indépendance on a appris que Djillali COUSINA rencontre ce soir-là
les deux tueurs. Etonné par leur présence à cette heure et à cet endroit il leur demande :
Qu'est-ce que vous faites-là à cette heure ? «On attend "NOUNOURS" et "JEANNOT" pour les tuer avant
de prendre le maquis». Mais vous êtes fous, vous n'allez pas tuer des gens comme eux ?
Ce sont des braves types qui ne s'occupent que de leur travail. Allez ... laissez ces gens tranquilles
Et c'est comme cela que les deux assassins se rabattirent sur le couple BAUZOU. Nounours et Jeannot
ne se doutent peut-être pas qu'ils doivent leur vie à Djillali COUSINA ! |
XICLUNA Henri | Le "Maltais" a été agressé chez lui pendant le repas de midi. Il doit sa vie à l'opiniâtreté de sa fille Francine qui se rua sur l'assassin avec énergie en utilisant tout ce qui lui tombait sous la main ! |
BERGONZOLI Frères | Victimes d'une embuscade au virage de chez BIRGI. Ils revenaient tous deux de chez MEYER où ils avaient chargé du sable pour un client - 137 impacts de balles dans la cabine ! Un miracle. |
BIRGI Paul | Exactement au même endroit et à quelques semaines d'intervalle - Encore la chance ! |
ROSET Théodore | Victime dun attentat dans ses vignes au lieu-dit BOUKANDAK le 13/6/1959 à Montenotte.
Terrassé dès les premiers coups de feu, il a le droit au coup de grâce.
Le fellagha qui est au-dessus de lui le "balaye" d'une rafale pour l'achever. Il s'en réchappera !
Blessé (11 balles) il récupère sa Traction-Avant et fait le trajet de 10 kms
pour s'évanouir devant l'entrée de l'hapital de Ténès.
Ensuite il fût transporté à l'hopital Militaire d'Orléansville et sauvé |
Adjudant CHEF BONNET | Un spécialiste du renseignement rompu à ce genre d'épreuve. Un tueur surgit de derrière un pilier du café MAURE situé juste en face de la caserne et fait feu. Il est blessé sérieusement mais reprendra très vite ses occupations |
MEYSSONNAT Henri | Une balle lui a frôlé la tête puis le revolver s'est enrayé Son fils Lucien poursuivra les 2 terroristes en vain jusqu'au Vieux-Ténès L'agresseur principal était RAFFA Mohamed. Reconnu et arrété il niera les faits C'était la parole d'un vieil homme contre celle d'un tueur. Qui l'emportera d'après vous ? RAFFA rejoindra un maquis FLN avec son ami DJORDEM, Goal du GST |
YVARS Joseph | Joseph YVARS rentrait à son domicile 11 rue des Frères JANER le 13 Novembre 1956 vers 18h30.
Un tueur caché derrière un ficus vide son chargeur sur lui
Il est atteint de 4 balles dont une à la tête. Deux de ses enfants, Joseph et Henri, descendent
immédiatement en entendant les coups de feu. Joseph YVARS était à genoux, le képi à terre.
Il pleuvait. Il avait son pistolet de service en main, un 7,65 dont il n'avait pas eu la force
d'enlever le cran de sûreté. Il était ruisselant de sang, le trottoir était aussi rouge de sang.
Henri revoit aujourd'hui les images comme si c'était hier. Cheriff et Belkacem l'ont monté au
premier étage de son domicile et l'ont allongé sur le lit. Ils lui ont donné les premiers soins
avec l'aide de sa mère. Qu'ils en soient remerciés, ils ont été vraiment formidables.
Joseph YVARS fut transporté à Orléansville de nuit par un jeune Commissaire de Police
Michel BAROIN qui avait seulement 25 ans...
Il s'occupa personnellement de Joseph YVARS et de sa famille durant tout leur calvaire
Quand Joseph YVARS sort de l'hôpital, il est hémiplégique du côté droit.
Il a subi plusieurs opérations à Orléansvile et à Alger. La balle la plus destructrice est celle
reçue à la tête. Quelques temps après, son état s'améliorant, il a voulu à tout prix reprendre
du service, il ne voulait pas que l'on dise qu'il était dépendant de l'Etat et de l'argent des
contribuables. Il restera toujours handicapé
Il sera affecté au Commissariat de Limoux, dans l'Aude puis se retirera avec son épouse à Hyères
dans le Var. Joseph YVARS décédera le 13 février 1969 à l'Hôpital Militaire Sainte Anne de Toulon
après plusieurs hospitalisations et dans de pénibles souffrances
Ce fût le premier attentat à Ténès |
YVARS Antoine | Frère de Joseph - Lui se trouve par malchance dans le car d'Orléansville-Ténès que les fellaghas
interceptent - Il est pris en otage et amené par ses ravisseurs vers le djebel
Dernier de la file indienne, il en profite pour fausser compagnie sous le feu nourri
que déclenche sa fuite et s'en sortira miraculeusement
Reviendra les pieds nus et en sang à Ténès |
MAZARS Père | Il échappera à un attentat dans des conditions dont on ne se souvient plus |
MARTIN Clément | Sa voiture a été mitraillée dans les Gorges en 1958 - Il avait 3 passagers - Pas de victime |
BORJA Louis | Victime d'un attentat sur la "route des villas" alors qu'il rejoignait son domicile Il sorti indemne de cette épreuve |
VITTI Gino | Blessé lors de l'assassinat de COCO sur la Route de Pointe-Rouge |
Ahmed DJEBBOUR | Victime d'un attentat sur la route de la ferme MUNIER près de la Vierge le 4.12.1956.
Il doit son salut d'après lui à la protection de la Vierge. Le futur député n'est à l'époque
que livreur de lait - Il y eut aussi une 2ème tentative d'assassinat contre lui à Paris
alors qu'il était en compagnie de Jacques SOUSTELLE |
MUNIER Père et Fils et COLLONGUES Emile | Tous trois victimes d'un attentat le 3.1.1958, route de KHALLOUL
puis le 12.7.1958 dans les gorges de Ténès. Ils s'en sortent grâce à leur riposte
Ces mêmes personnes échapperont encore une fois le 21.12.1959 à un autre genre d'attentat ...
Un obus piégé découvert par miracle sur le chemin menant à la ferme |
DAHRMANE Tahar | Chauffeur de TAXI - Grièvement blessé en 1959 par des terroristes lors de l'attaque du car de Ténès/Flatters |
Edouard RONCHETTI et sa femme |
Un couple de retraités qui habitait près de l'hôtel transatlantique. Des gens sympas sans histoires
apparentés aux BADO et qui avaient une passion : la marche à pied - On les retrouvait tous les jours
à des endroits aussi différents qu'inattendus. Ce jour-là près du centre FPA le 7/6/1959
« Doudou » et sa compagne, se promenaient route d'Alger puis décidaient de faire un tour
vers les jardins où habitaient les BACLE. C'est en ces lieux isolés, qu'ils sont pris
à partie par une bande d'adolescents en furie, avides d'indépendance et surtout avides
de tuer du "ROUMI" . L'affaire se corse très vite et notre Doudou que l'on dit pas manchot,
se trouve dans l'obligation d'utiliser son arme pour se dégager. L'effet est immédiat,
les intrus se dispersent comme une volée de moineaux. Mais l'arme s'enraye. Cela n'échappe
pas aux agresseurs et c'est la catastrophe. Les voyous se ruent vers ces deux pauvres vieux
qu'ils vont battre furieusement et n'abandonner qu'en pensant qu'ils sont morts !
Heureusement il n'en est rien . Il faudra bien du temps au couple pour retrouver ses esprits
son dynamisme et ses habitudes. Encore deux Ténésiens qui reviennent de loin ! |
INGLADA Louis | INGLADA Louis à cette époque c'est le Bar Novelty.
1er attentat : Le juge CASSAN, le Commissaire Fernand BARTOLINI, discutent autour d'un verre
AMZERT, fils de ce fameux pêcheur ivrogne invétéré , entre dans le bar accompagné d'un gamin de 4/5 ans
qui porte un panier. Il est si petit que personne derrière le comptoir ne le remarque.
AMZERT feint de demander après Mr INGLADA alors qu'il sait très bien que ce dernier est absent
Les deux compères se retirent en "oubliant" le panier qui contient un obus de mortier de 80 mm
Deux minutes plus tard c'est la déflagration. Heureusement les consommateurs sont assez loin de l'explosion
le bar pratiquement vide et le barman bien protégé par le comptoir. Aucun blessé, dégâts matériels importants
AMZERT est arrêté dans la soirée, il reconnaîtra les faits, sera condamné et libéré en 1962
2 ème attentat : Notre sympathique ''Loulou'' ne se décourage pas pour si peu. Il change ses vitres, ses glaces
et rénove. Quelques mois plus tard, l'établissement est plein comme un oeuf, les militaires se mêlent
à la clientèle habituelle, la séance de cinéma va bientôt commencer. Les gens rient, parlent à haute voix
ils vivent tout simplement comme tout le monde. On a déjà oublié le premier attentat et plus encore l'état
de guerre qui règne partout dans tout le pays. Un jeune arabe, le fils du muet MENDIL, passe en courant
et balance une grenade défensive. Après l'explosion s'en suit une scène d'affolement et de panique où
dans la fumée se mêle les cris des blessés. Dix-sept militaires seront atteints par des éclats dans le dos
"Blaky" le marchand de brochettes aura la jambe fracturée par le bouchon de la grenade et les poumons
perforés par des éclats. Claude BRASSEUR qui se trouvait là aurait tiré sur le fugitif sans succés |
11/12/1956 | Mme BOISSON (infirmière), un jeune musulman et Mr SEROR Blessés - Claude SEROR décèdera |
1957 | Grenade dans la maison de la famille PAYSERAND - 3 blessés : Jacqueline, Jocelyne, René |
16/08/1958 | Mitraillage de la plage de Ténès depuis les hauteurs environnantes La femme de Francis Beaussier a eu l'avant bras traversé par une balle Le bilan aurait été plus lourd si les terroristes n'avaient pas oublié de dégoupiller leurs grenades |
18/09/1959 | Le policier Yves CAZORIA est arrété pour avoir livré une mitraillette aux terroristes |
1960 | LOFFREDO Marius Antoine blessé sur le port par un mitraillage venu des hauteurs |
Christian LAFAGE | 4 Avril 1961, non loin de CAVAIGNAC
Il devait rallier la SAS de CAVAIGNAC. Son scooter étant tombé en panne, il est monté à
l'arrière d'un camion militaire du 22ème RI. Sur la piste de Béni-Tamou une quinzaine de terroristes
avaient tendu une embuscade. les premières voitures forcent le passage mais le camion est arrété par un fell
Le chauffeur musulman vide son chargeur sur le hors la loi devant lui et court se protéger
Accompagné d'un appelé rentrant de permission, ils tirent au jugé sur les rebelles qui arrosaient copieusement
le convoi. Ils réussissent à atteindre une colline. le chauffeur et l'Appelé étaient blessés
Ils réussiront à tenir les HLL à distance jusqu'à l'arrivée des renforts
Il était temps, ils étaient épuisés et sans munitions |

Les embuscades : | En 1956, 3 embuscades : 33 morts En 1957, 5 embuscades : 82 morts dont un pilote davion En 1958, 3 embuscades : 40 morts et 2 prisonniers |
Novembre 1956 | Un convoi fut attaqué entre Le Guelta et El Marsa, près de Ténès
Douze militaires et deux civils furent tués dont le père PFISTER, curé du village de Rabelais
À partir de cette date, cette liaison ne fut plus assurée de façon régulière et la zone du Guelta fut déclarée interdite |
BOUCHERAL 24/02/1958 | Embuscade : 24 militaires tués, et 2 prisonniers.
L'un d'eux, Musulman, a été assassiné le lendemain, l'autre, Jean GUIRRIEC, a été emmené prisonnier au MAROC et libéré quelque temps plus tard |
TENES 10/06/1958 | Embuscade : 16 militaires tués
AUDOUIN Denis | Né le 8/5/1938 - tué au combat le 9/2/1959 |
BERNARD Jean-Pierre | Né le 8/5/1938 - Peloton 702 - Tué au combat dans le Dahra le 9/2/1959 |
BONVOISIN Jean-Jules-Ernest | né en 1935 à Etaples, sergent au 1/22e RI, mort le 24 février 1958 dans le secteur de Montenotte |
BOURGIN Vital | Carabinier au 5ème bataillon de chasseurs dOrléans fils de Benoit et de Michelle Gonnet, âgé de 33 ans - Décédé le 21 décembre 1845 à 12 heures à l'hôpital militaire de Ténès suite à une fracture à la cuisse dûe à des coups de feu |
CHAPOULAUD Armand | Adjudant-chef, né le 14/10/1921 Tué au combat le 19/1/1959 sur la route du phare |
CHAMPEAU | Né en 1923 - Capitaine commandant la 3ème Cie du 22ème RI à CHASSERIAU (KIMONO 36) - Tué avec son chauffeur dans une ambuscade en 1958 |
DIMEO Tony | Né le 20/8/1936 - Tué au combat à TENES le 24/2/1958 |
FOURCADE André | Lieutenant - Né le 24/3/1914 - Tué au combat le 28/12/1958 |
GARBE Michel-Henri-Joseph | Né le 7/4/1937 à HAVERSKERQUE - 2ème classe au bataillon du génie de l'Air Mort pour la France le 9 janvier 1959 sur la route de Ténès |
GELLE Emilien-Charles | né en 1905 au RONSOY (80), Lieutenant-Colonel, Cdt en second du 22ème RI, blessé mortellement par l'explosion d'un engin piégé le 26/07/1958 sur la route de Ténès à Pointe-Rouge
Le convoi du Colonel a été arrêté sur la route par une équipe de déminage assurant l'ouverture de celle-ci.
Il s'agissait de jeunes recrues travaillant pour la première fois en déminage réel et ils allaient lentement.
Le Colonel s'est impatienté, est descendu de son véhicule pour leur demander d'aller plus vite.
Il les a légèrement débordés et a malencontreusement marché sur une mine de grande puissance
(un obus piégé). Il est mort sur le coup le 26/7/1958 |
LABARUSSIAS Pierre Louis | 1er mort du GT535 - Maréchal des Logis - Tué le 31 Août 1956 à Ténès - Il avait 23 ans |
LACASSIN Michel | Infirmier - Tué dans l'embuscade du 9 Décembre 1959 sur la route du phare |
LEFEVRE Roger | Capitaine d'Infanterie - Né en 1920 - Tué dans le Dhara près de Ténès le 14/10/1960 |
NAVARRO Emile | Originaire de Perpignan - Né le 2/8/1936 - Sergent d'active - Tué au combat le 4/7/1958 à la grotte du Veau Marin |
PORTMANN | Capitaine - Assassiné le 01/08/57 sur la route de Pointe Rouge alors qu'il circulait seul dans sa 403 vers sa SAS malgré les mises en garde - Son père était Sénateur en GIRONDE |
TELMON | Sergent au 22ème RI - Tué au combat |
VIARD Louis | Né en 1932 à ste SUZANNE sur VIRE - Tué en 1956 à Oued Mélah (Ténès) |
WICK Joseph | 22ème RI - Décédé à l'hopital de Ténès le 21/11/1850 (Choléra) |
GRANDIDIER | Sergent Chef au Commando GUILLAUME dans le secteur de TENES - En juin 1960 au cours d'une opération héliportée a été blessé gravement et évacué par hélicoptère |
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